Mon café fume.
Elles papotent d’inutiles phrases
sans consommer.
Elles savent, veulent le faire savoir.
Un monde sans urgence.
Le reproche au bout de chaque fleuret.
Des Italiennes, (moi, c’est Angela)
(moi – une autre – j’ai le diabète…)
Dix minutes encore, je saurais tout.
(moi je suis plutôt solitaire)
résonne soudain dans tout la cafét’,
tant cette voix porte loin.
Je m’étire.