Je me prépare à l’aube.
Voici venu le temps
où la nuit éteint pas à pas
sa noirceur d’encre.
Elle bleute l’arrière-plan
les arbres remplissent le regard
de traits à la netteté croissante…
L’aube surprend l’œil
à éclairer les fenêtres
à des heures moins tardives.
Y puiser source de joie matinale
même si le ciel a pris
sa couleur béton sale.