Le noir qui vient noie l'arbre,
l'enrobe de son bleu si nuit
qu'il en devient noir de mondes.

La nuit, concept étranger
aux mondes sensuels de l'arbre.
Elle s'y perd. Il sent sa survie certaine.

Le matin
nous le rend
intact.

Intrinsèquement non bioluminescent,
il ne sait se faire voir de l'humain
quand le soleil s'efface de l'autre côté.

Il s'en fout
un peu
d'ailleurs.

Peu lui
chaut,
disons !


Les yeux ne sont-ils pas obligés de voir tout ce qui vient dans leur champ de vision ? S. Prajnanpad


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