Un halo de brume   
d’après pleine lune   
diffuse la lumière solaire.  

Il en résulte   
ce paysage immuable  
des hivers renaissants  
de la peinture flamande.  

Lentement, à chaque regard,  
il a glissé derrière
la chape translucide, 
révélant d’autres  
parenthèses lumineuses.  

Il détache les branches   
du charme dénudé   
de leur linéarité noueuse.  

M’arracher à ce programme  
est chaque fois   
une forme de violence   
faite à l’intemporel.

(Rédigé mercredi 8.2.12, pleine lune 7.2.12 à 23h)


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