Prenez 6 livres de textes courts érotiques (nouvelles, contes, romans courts), choisissez au total [pas tous en même temps, cela corse le jeu évidemment] 56 verbes, 69! noms et 52 adjectifs selon un hasard organisé numériquement avant la sélection (peu importe comment, qu’il suffise de savoir que la règle fut appliquée avec une rigueur qui ne souffrit que de 3 ou 4 exceptions.). Les mots-outils (adverbes, conjonctions, prépositions, pronoms) sont libres : voici le résultat. L'appariement des mots est mien, leur choix non, donc. J'ai été étonné qu'il fût possible de les mettre bout à bout, ces Ouliperies !
La contrainte libère l'imaginaire créatif. Le soleil en plus de ce dimanche tttrois fois dix.

Pourvoir aux travers de la bonne,
Il aime. Dépêcher contre le lecteur
des plaisirs élaborés,
connaître les poils radins
puis le tombeau.

Le feu roulant de tétons féminins
arrache un jet,
un moment éploré,
à la belle maison.
Ce remue-ménage minaude
de profil, heureux de faire ouvrir
en pensée cette immobilité
striée et étrange.
Il s’en tire sans rien connaître
de la vieille à venir.

Le peuple, enfin nu,
rejette leurs voiles démoniaques.
Cette douce liberté
fera grossir nos sexes épais.
La mer recule
en une escapade inconnue.
Les belles-de-jour liégeoises
changent la perfection noire
en profitant du buffet perdu.
La porte basse retient ces États bruns.
Nos jambes blanches travaillent
ces bons spécimens qui avaient su
voir nos seules raisons.
Nous nous rencontrons
et redescendons
pour nous retrouver droits.
Nous les étoufferons.

Son compliment sur l’onctueuse aisance de ses fesses
lui dilate instantanément les yeux :
bruits d’épaules dans l’escalier de la cour.
L’amusement commence dans la joie.
Sans difficulté cette femme sait
les jours si humains
où ils se mettent à ressembler
à l’herbe du bureau.
Elle y met tant d’amour fou
qu’elle s’y fait la première
et le reproduit là, devant lui …

Ce bruit sur cour lui dilata les fesses et mit en joie la femme dans l’escalier. Elle fit avec aisance ressembler ses épaules folles à de l’herbe onctueuse. Un compliment sur le bureau et leurs yeux d’amour surent les jours premiers et tout l’amusement humain.
- Commence, toi, dit-elle, sans difficulté.

La femme s’est amourachée d’une scribe merveilleuse aux cernes blonds. Elles semblaient dures, jeunesse au ventre, dans leur enthousiasme à se vouloir belles. Elles s’accroupissent au passage du printemps. Leur vocation prie des trucs attirants pour qu’il rie, qu’il fasse chaque centimètre victorieux. Elles encadrent, professionnelles, ce surcroit qui sème, rigide, une peine advenue. Elles traquent ses pupilles et endurent, abattues et franches : Le poney ne se rapproche pas, comme s’il les voulait désespérer.
- Sans rancune ?, demanda-t-elle.

Elle lit dans son sourire clair un prétexte sympathique à arracher son minishort. La chambre et elle sont chaudes. Son amant écoute sur le haut matelas ensoleillé la statue svelte lui passer ses égards. Il compte ces choses difficiles. Elle mange commun. Une oeuvre crispée descend lentement. Il ne partira pas. Elle restera, géante. Sans se rejeter.

Une chose inconnue s’abat sur le matelas. Une oeuvre démoniaque rit de l’amant en chambre, lui semble-t-il. Pourtant la statue en minishort s’est amourachée de son sourire, au doux prétexte qu’il traque sans égard tout ce qui est brun.
- Qu’adviendra-t-il de lui ?, dit-elle en liégeois.

Sa chambre rit déjà, sans égard pour la statue démoniaque, du minishort qu’il traquera, tout sourire. Une oeuvre inconnue dont l’amant s’était amouraché semble douce sur son matelas. Elle abattit cette chose brune sous prétexte qu’il était liégeois.
- Tout advient, dit-il. Ou rien.

Une vocation de jeunesse grossit, grossit sans nullement étouffer l’enthousiasme au ventre onctueux de sa femme. Le scribe travaille, travaille en premier tandis que le passage fou le retient. Il la retrouve, la retrouve si humaine et sans cernes. Elle ne le rejette évidemment pas.

Son enthousiasme la travaille au ventre, fait grossir la vocation onctueuse du premier scribe et retient la femme sans étouffer sa jeunesse lorsqu’ils retrouvent le passage si humain. Ils en avaient rejeté les cernes fols !

Il mange des yeux le bel amour franc qui descend l’herbe en lisant, professionnelle, le jour du partir. Le bruit attirant et ce blond compliment s’entendent à la fesse merveilleuse dans la cour désespérée mais rigide.

Ses yeux
francs l’écoutent avec un amour merveilleux tandis que l’herbe rigide part, professionnelle, dans le jour, désespéré par tant de bruits attirants. Il lit ses compliments tandis qu'il mange ses fesses blondes en descendant dans la belle cour.

Lire tout le jour dans l’herbe.
Écouter, professionnel, ses bruits merveilleux en étant un compliment un peu désespéré à ses fesses blondes.
Descendre la cour franche, à peine rigide, dans ses beaux yeux attirants.
Partir avec amour.
La manger avant, évidemment.


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