Soit, un poème en prose:
Calleuses, nos villes retiennent tout: pollutions, trafics humains, automobiles sont la porosité de nos envies, font les avidités de nos survies, captent sans férir le moindre argent pris à stagner dans nos poches intestines par multiplication des frais et soustraction des avoirs. Les villes diffusent nos ardeurs aux vents fétides qui putréfient les entrailles de leurs mécaniques folles. Elles pardonnent rarement aux anonymats déglingués, qui enjambent les parapets par indifférence des foules qui nous piétinent. Trompeuses, nos campagnes s'étalent partout: leurs trafics abondent dans les villes sont la rurbanité de nos joies salies, font les renoncements de nos rêveries trahies, captent sans état d'âme le moindre arpent pris à spéculer le long de leurs champs-usines par addition des méfaits et divisions aléatoires. Les campagnes diluent nos malheurs aux temps lucides qui stupéfient les semailles putrides de leur chimie du pétrole. Elles fredonnent rarement aux noviciats surexcités qui se diluent dans le moindre pet de vaches, porcs, poules qui pourtant nous assassine.
Soit deux poèmes en parallèle:
Calleuses, nos villes retiennent tout: pollutions, trafics humains, automobiles sont la porosité de nos envies, font les avidités de nos survies, captent sans férir le moindre argent pris à stagner dans nos poches intestines par multiplication des frais et soustraction des avoirs. Les villes diffusent nos ardeurs aux vents fétides qui putréfient les entrailles de leurs mécaniques folles. Elles pardonnent rarement aux anonymats déglingués, qui enjambent les parapets par indifférence des foules qui nous piétinent. |
Trompeuses, nos campagnes s'étalent partout: leurs trafics abondent dans les villes, sont la rurbanité de nos joies salies, font les renoncements de nos rêveries trahies, captent sans état d'âme le moindre arpent pris à spéculer le long de leurs champs-usines par addition des méfaits et divisions aléatoires. Les campagnes diluent nos malheurs aux temps lucides qui stupéfient les semailles putrides de leur chimie du pétrole. Elles fredonnent rarement aux noviciats surexcités qui se diluent dans le moindre pet de vaches, porcs, poules qui pourtant nous assassine. |