Le regard savoure
la connivence,
s’en imprègne,
paupières closes.
Le souffle façonne
un trouble au corps
qui croise le café
dans l’œsophage.
L’équilibre se fait,
colonne déployée,
cou du lapin ouvert.
Caresses ventilées
suspendent à l’air
les branches
soustraites un instant
au circuit de
leur sève nourricière.