Ce long tunnel de fraîcheur
libère brutalement l'automne.
Il se concocte à notre insu
des refontes climatiques,
de l'impermanence dans l'écart
par rapport à une norme intériorisée
que le mental n'est pas encore prêt
à remodeler.
Cette résistance au brûlage
du combustible forestier
se compte en jours (3 ou 4)
avant que la réalité du corps ne s'impose:
même le pull, même l'écharpe
n'y suffisent plus.
L'air chaud s'inspire goulûment.
La sobriété énergétique
n'est brièvement plus de mise.
Le mois d'août 2014 est déficitaire en ensoleillement, probablement pas en pluies ! Cela débouche sur un déficit en températures estivales.