1 2 2015 |
Les arbres
génèrent
une paix
en celles
et ceux qui
ont appris
à l'accueillir
en leur
compagnie.
Un échange
finit par s'imaginer,
suivant des voies subtiles
que la raison ne porte
pas trop.
Pourtant
l'apaisement
nait à leur contact.
Il vient à l'Homme
qui sait le retrait
en soi.
L'arbre magnifie
par sa beauté propre
la démarche d'approche
feutrée, comme méditative,
attentive à poser chaque pas
dans un respect d'usages sus
face aux peuples d'innombrables
invisibles qui vont imperturbables
nonobstant nos erreurs passées,
nos fautes même, à leur encontre.
Chaque pas posé
fait crisser le tapis de feuilles
sous la semelle.
Tapis d'ombres en l'humus,
spores, insectes, larves
et vies continuées
vont à leur rythme
dans un cycle
naissant
croissant
épanoui;
flétrissures
décrépitudes
pour reprendre.
Nos saisons humaines
prennent le temps
de se déployer ainsi
sans reprise directe.
Écrire,
l'écrire
sans point
de fuite,
volets clos,
à l'abri de
couleurs
tendues
d'une lumière
intérieure
affleurée,
plénitude
vibrée
toujours
à
réinventer.
Regard
intérieur
porte
souplesse
créatrice.
Ce texte ébauche différemment une tentative antérieure éclairée par une lecture.