Cet automne estival, arrière-saison.
Lumineuse aube automnale d'une vie.
Le corps y remplit sa besace épurée

confiée à l'art d'un vent sans urgence sur
verte feuillée, dodelinant ici
& là l'impermanence, l'intemporel

instant s'y rénovant fluidité vive.
Le corps s'arrime aux plaisirs: l'écrire plait.
Odeur native, parfum au corps de soi,

s'écoule suée aux creux brassés, élan
palpitant l'aisance à même source claire.
Chaque jour avance l'horizon vers l'astre.

Inexorable s'écoule la saison,
voilée ou non. Sagesse joyeuse au soir;
fraicheur dorsale déplace l'écritoire.


(18h45 9 9 16)


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