Il va falloir me croire, là.
Ceci est la représentation numérique allégée d’un pavé mural capté dans les toilettes hommes de la Fondation Paul Delvaux à Sint Idelsbad, Vlaanderen, Belgique. http://www.delvauxmuseum.com/
Mon émerveillement fut instantané, comme ce cliché.
Je pris néanmoins le temps de faire. Il y avait là une forme d’urgence qui n’aurait pas souffert de délai supplémentaire, pour tout vous dire.
Ensuite, cette chose faite fort obligeamment, je dois en convenir, le pavé s’immortalisa (avec un autre comportant deux gidouilles superposées, comptant chacune quatre spires) sur la carte numérique de mon organe photographique, en ce 13 avril 2010 - 23 clinamen 137 E.P.-, à 12h14.
Je suis fort aise qu’aucun autre humain n’ait été pris de pareille urgence à faire dans ces minutes-là. Il aurait, à n’en pas douter, trouvé bien étrange ma témérité à photographier avec tant d’assiduité deux pavés sur un mur des toilettes… tandis qu’il trépignait lui-même devant la porte close.
Un mystère reste toutefois: Paul Delvaux fut-il pataphysicien? Ou bien est-ce l'artisan carreleur qui s'employa à mélanger divers symboles en sa faïence? La Kabbale n'est peut-être pas loin! Ne le dites pas à Dan Brown!
« La gidouille est cette dynamique dévorante qui prend sa source dans les tripes du Père Ubu et vient au monde par son nombril, avant de s'extrapoler sur le cosmos entier et de se refermer sur son point d'origine, sur le mode de la spirale. [...]
La gidouille est l'essence même des processus totalisants qui ont causé tant de maux au XXe siècle (totalitarismes, prétentions hégémoniques des superpuissances, mondialisation néolibérale, etc.), cette volonté inassouvissable de profit et de pouvoir qui anime sans cesse la politique d'Ubu. » Source
21 04 10 12h50-15h20 ou 2 palotin 137 E.P.