Mise à jour 17 12 2015 Mon appréciation personnelle sur Charlie a évolué en bien depuis les deux dernières mises à jour ici même. Un recentrage sur le donner sens à l'information s'observe depuis quelque temps et, si je continue à sourire, voire à rire sur certains dessins - le mauvais goût n'est pas trop ma cup of tea -, des articles de fond abondent désormais davantage. Certains, de plus en plus, nous offrent une interprétation avec du sens des informations brutes qui circulent. Chapeau bas à l'équipe qui est en train de se resserrer sur l'essentiel de sa mission. Une vision de l'actualité se dégage. Cela me convient.
J'suis jamais d'accord avec Minute. C'est simple, je l'achète pas. C'est sûr: j'aimerais mieux qu'il n'existe plus tant l'État français lui aurait fait de procès ! Surtout, j'aimerais mieux que personne ne l'achète... Mais bon...
J'ai pas besoin d'une kalach' achetée au stock amères loques du coin... (j'srais curieux de lui parler angliche, tiens...)
N'sais pas si je serai toujours d'accord avec Charlie. Mais bon, m'suis abonné. Et vous ?
L'émotion est passée. Le bal des faux-culs* a commencé. L'oubli s'installe. C'est l'après, le quotidien qui va leur être pénible.
J'trouve que 2,23€ par semaine, ça j'peux bien faire. Des fois que... http://www.uni-presse.fr/charlie-hebdo.shtml
* Couverture de Marianne France n° 926, signée Soulcié.
Mise à jour 24 05 2015
Comment se ranger des voitures quand on a été anar' et de gôche ? Ben, en se laissant polluer la tête par le fric. Comme dans toutes les familles normales, c'est lorsque il faut partager l'héritage des parents morts que le caractère de chacun-e se révèle. Pas souvent bien bô à voir.
À Charlie, ça tourne au ridicule. Ce serait juste ridicule, si ce n'était tragique. Tragique, comme ce bal à Colombey: 12 morts. Deux camps (retranchés) se forment. Les pour et les autres, sauf qu'on n'y comprend rien, nouzaut'.
Sont-ils seulement conscients des mannes de cynisme qu'ils déversent sur nous qui ne les connaissions pas et qui avons fait preuve de solidarité en s'abonnant, en faisant un don ?
Sont-ils seulement conscients qu'au prochain attentat, tout le monde trouvera que ceux-là l'auront bien cherché et que plus personne ne bougera le petit doigt ? La solidarité va régresser, les gars, à cause de vous. Votre responsabilité est énorme. Vous en rendez-vous compte, plongés comme vous êtes dans les claviers de vos calculettes ?
Fô qu'ça cesse, les gars, fô qu'ça cesse de s'anathémiser les uns les autres dans ces médias pris à témoins, qui se marrent bien derrière votre dos et vendent de la copie/améliorent leur audimat.
J'suis surpris, déçu, dégoûté même. Finirai peut-être même par ne plus ouvrir le plastique grisouillant qui entoure chaque numéro si ça continue ! Et il est déjà probable que je ne renouvèlerai pas mon abonnement.
Le fric pourrit tout,
Charlie Hebdo itou.
Codicille du 25: Cela dit, j'ai pas fait un don, j'ai pris un abonnement. Donc, mon argent, je sais à quoi il sert.
Deuxio: je continue pour l'instant à le lire; des news intéressantes comme cet article dans le n° « Deneuve » (mauvais goût absolu, toute personne a le droit de vieillir) qui révèle que dans les trains qui relient Bolzano à l'Autriche, une police des trois frontières fait descendre tous les noirs de peau. Dégoût des policiers qui parlent eux-mêmes d'apartheid. Je n'ai lu cela nulle part ailleurs. On pourchasse les « illégaux » comme on peut... dans l'espace Schengen. Et c'est chez nous, hein, l'espace Schengen !* Remember: No man is illegal.
Plusieurs journalistes publient des livres; on surfe comme on peut. Charlie nous en informe bien... (mais n'est pas dupe, hein; c'est la rubrique Copinage !).
Charlie, journal d'opinions qui cite souvent ses sources. Et va un cran plus loin dans certains de ses articles que Marianne, par exemple, que je lis aussi chaque semaine. Les dessins, par contre, ben le trou est béant hein ! Une génération de caricaturistes doués qu'on abat salement ne se renouvèle pas en quelques mois. Je souris davantage à lire du Fénéon ou du Régent Stas en forme qu'à leurs dessins pour l'instant.
Et si on supprimait l'industrie de l'armement, militaire et civil, tant qu'on y est ?
Et puis, la Poste belge s'est remise au travail et je reçois mardi 26 le n° du jeudi précédent. Charlie communique sur Charlie, ce que tout organe de presse réchigne toujours à faire ! Donc, chapeau ! C'est tard, mais chapeau ! Il commence par nous donner des nouvelles des blessés, une bd de Luz suit, expliquant son état d'esprit puis ceci:
Une meilleure transparence effectivement. Elle est bienvenue. Cependant, cela reste « langue de bois » quant aux 12 millions sur lesquels « les associés » se sont engagés « à ne percevoir aucun dividende sur ces sommes ». S'il y a dividendes, c'est qu'il y a des actions en amont, non ? Il y a un montage là derrière qui reste opaque. Car, comment mes 116€ d'abonnement via UNI-PRESSE se retrouvent-t-il transformés en parts d'actionnaires ? Pourquoi n'est-ce pas moi l'actionnaire ? Enfin, bref une salve suivante de questions.
Je dois faire des raccourcis dans ma tête mais cela reste opaque. Je ne suis pas comptable mais justement M. Portheault l'est, alors encore un petit effort ! Des parts de coopérateurs auraient peut-être empêché ceci.
* On ne s'y prendrait pas autrement si on voulait recréer un commerce juteux de passeurs par les chemins de montagne, comme pendant la guerre d'Espagne et puis la deuxième. C'est comme ça que W. Benjamin est mort, à la frontière franco-espagnole, côté Perpignan.