La chaise soutint sans faillir de la main la caresse.
De ces veines boisées parcourant la tendresse,
elle se servit, dès l’aube, pour en prolonger
les embrassades, d’une lueur chaude émanant
de ses joues pêchues, comme dans l’immanent.
À travers la morosité d’une journée
dont la froide détermination perçait
les robes les plus ardentes, elle rayonnait pourtant
sans entrave, balayant de ses fesses généreuses
la dure paille assiégée sur laquelle elles reposaient,
affirmées par les menottes de sa masseuse amie.
Paupières mi-closes, elle convoqua à s’y méprendre
toutes les déesses tantriques qui inspirent ses humeurs,
façonnées par une longue pratique des joies saphiques.