La chaise soutint sans faillir de la main la caresse.
De ces veines boisées parcourant la tendresse,  
elle se servit, dès l’aube, pour en prolonger  
les embrassades, d’une lueur chaude émanant  
de ses joues pêchues, comme dans l’immanent.

À travers la morosité d’une journée  
dont la froide détermination perçait  
les robes les plus ardentes, elle rayonnait pourtant
sans entrave, balayant de ses fesses généreuses  
la dure paille assiégée sur laquelle elles reposaient,
affirmées par les menottes de sa masseuse amie.

Paupières mi-closes, elle convoqua à s’y méprendre  
toutes les déesses tantriques qui inspirent ses humeurs,
façonnées par une longue pratique des joies saphiques.


Recherche

Statistiques

  • Membres 4
  • Articles 3621
  • Compteur de clics 9604605