Vorace, comme féroce,  
elle passe en force  
sans beaucoup d’égards 
pour l’amorce dont est fait mon regard.

Coriace, jamais molosse,
Cette fée rosse m’ensorcèle  
Avec son sabir de fakir,  
prête à faire rougir tout clou courbe.

Véloce ou captive,  
elle négocie ses envols,  
de moins en moins frivole.

Précoce ou tardive,  
elle se fait pensive,  
ma nuit.


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