Réel soustrait au sillon
que dessine la lave
sous le manteau.
Atténuer la pierre du sentier
jusqu’à l’épure de la poussière.
Elle est l’aube de nos atermoiements.
Creuser la glaise
d’un doigt résolu
qui referme aussitôt
le sillon par estompage.
En faire oublier
jusqu’à la plus infime trace
dans la masse aboutie.
Camille Claudel, Musée Rodin, 2013.