Dans son dernier ouvrage, I. Stengers s'ouvre à ses lectrices/lecteurs de problèmes de traduction rencontrés dans les ouvrages de Whitehead disponibles en français. Elle modifie certaines traductions pour se rapprocher du sens en anglais, parfois même elle nous explique pourquoi.
Et après tout, pourquoi ne pas lire ce philosophe dans le texte ?
Sur Nulle Part, l'anglais se lit (presque) comme le français. Ce philosophe écrit dans une langue claire, avec un propos éclairé. Une de ses difficultés, telle que sa renommée la porte, doit tenir à la traduction, dont I. Stengers souligne parfois la piètre qualité en modifiant des passages traduits. La progression est lente, aidée par un index, à travers la matière dense de cette présentation éclairée d'un propos novateur.