TYPOLOGIE DU VIDE

INFÉRIEUR VIDES MORTS OU CREUX
INTERMÉDIAIRE    VIDES ENSOMMEILLÉS OU SOPORIFIQUES
SUPÉRIEUR LE VIDE INCONSCIENT = ON N’A PLUS CONSCIENCE D'ËTRE CONSCIENT; PENDANT LE VIDE, IL Y A ABSENCE.
UNIVERSEL LE VIDE INTERSTICIEL = LA PERCÉE DE L’ENTRE-DEUX,
CELUI DES IDÉES OU DES MOMENTS DU TEMPS
ÉGAL LE VIDE DE DÉNUEMENT = SILENCE ET DÉSERT S’ETABLIT
PAR LE DÉTACHEMENT ET L’ABANDON
SUPRAMENTAL LE VIDE DU RÊVE PERMET DE SE MOUVOIR DANS UN
RÊVE AVEC LA CONSCIENCE DU RÊVE OÙ L’ON CHANGE SI
FACILEMENT D’IDENTITÉ POUR DEVENIR UN OISEAU OU
UNE FEUILLE QUI FLOTTE AU VENT
ABYSSAL LES VIDES D’ANÉANTISSEMENT SONT OBTENUS LORSQUE
ONT DISPARU LES NOTIONS D’EGO, DE MOI ET DE JE.
APRÈS IL NE RESTE PLUS QUE LE RIEN, LES
PROFONDEURS ABYSSALES, LE FOND DE L’ABÎME.


Est-ce le frôlement de ce rien qui motive cet intérêt récent porté à l’astronomie ? On dirait bien. En tout cas, s'y décode le fond de l’abîme, les profondeurs abyssales; s'y structure la profondeur sans s’y perdre. Jamais homme n’ira là, c’est le mental mathématique qui l’y transporte. Et uniquement lui.
Le corps DOIT rester attaché à son arbre vital pour ne pas s’anéantir sans le vouloir (= la folie). Il y a lieu d'approfondir la notion d’anéantissement.
Ceci déjà: si le corps veut s'anéantir, alors c’est un suicide conscient et consenti. L’équilibre atteint peut rassurer l’inquiet qui rôderait !

La folie, chez certains, est peut-être même un choix (fait par l'inconscient ?) tant le réel leur est davantage encore insupportable.

Le texte le dit, l’abîme, c’est APRÈS.
Vide n’est pas abîme; VIDE n’est pas RIEN.
La disparition des notions d’ego, de moi, de je ne postulent pas qu’ego/moi/je disparaisse mais bien que le corps-je prenne toute la place, toute sa place, son unique place.

Il y a en le corps ce corps encore (encorps) l’ego le moi le je.
Simplement, il y a eu, s'y reconnaissent des étapes:

  • le creux;
  • le long sommeil stupéfié de la vie d'avant - même si je donnait le change;
  • l’inconscient;
  • l’entre-deux (et ses nombreux va-et-vient);
  • le dénuement, c’est ici que JE-EGO-MOI se détache un peu, un peu plus et puis beaucoup plus et consent à abandonner son rôle prégnant, sa première place; et sait désormais le sans-retour possible;
  • le rêve, cette voie-ci, est à parcourir encore, en conscience, comme si elle s'était mise entre parenthèses, pas mûre;
  • l’anéanti de MOI-JE-L'EGO reste face au rien, sans s’y confondre, sans s’y mêler, sans s’en mêler. Démêlés.

La source principale qui a aidé à asseoir et structurer cette réflexion est L'éveil de la kundalini, M-A Descamps, éd. Grancher, 2005-2014. Empruntable ici. L'auteur dit avoir pêché les infos, mises en tableau d'initiative personnelle, dans un ouvrage coordonné par L. Silburn sur le vide. Je n'ai pas (encore!) eu ce dernier ouvrage en main.


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