Liège: son fleuve, son île, sa république libre, une préfiguration pour la Belgique de demain ? Son Tchanchès, sa Nanesse, ses bétonneurs de rives, sa place St Lambert, son ex-trou béant coulé dans le béton de ses bétonneurs de la Place, ses cûtès peûres, son explosion de Janvier 2010, son carnage sur le Marché de Noël en décembre 2011, Pierreuse à l’ombre de la Justice, son accueil chaleureux, ses Gauf’ au Suc’, son Perron des Libertés, ses 377 marches, ses 29 ponts, son piétonnier: plus de 11 km quand même, sa gare aux vents froids d’hiver, son esprit principautaire, ses hommes politiques des temps jadis: Grafé et un sillage d'éphèbes sur la place Cathédrale; Destenay, l’allié des bétonneurs; Daerden, comment taire; heureusement, ses cinéastes, les frères Dardenne, ses poètes: Iozard, Jacqmin, Logist; ses usines en amont de l'histoire; ses collines, son ciel, son atmosphère. Et tutti quanti: sa ceinture alimenterre, ses Dérivations, ses librairies car lire...
Atmosphère ?
Et puis d'autres villes d'occasion, car les cités sont le territoire de Nulle part par excellence.
Giuseppe Arcimboldo, Le printemps, Musée du Louvre. Source
Giuseppe Arcimboldo, L'automne, Musée du Louvre. Source
Apparemment, de Kâlidâsa. |
L'ouvrage écrit par Kâlidâsa, poète de l'Inde ancienne, est apparu sur le seul et improbable stand de livres en une kitschissime brocante automnale près du musée Cocteau à Menton. Il s'agit d'un texte sanscrit probablement écrit au cinquième siècle de notre ère. Les sources divergent. Il a été traduit en 1925 par Émile Steinilber-Oberlin pour les éditions d'art.
Dans son introduction, il présente le texte de la sorte: « ... suite de petits tableaux, de scènes d'amour délicieuses ou ardentes, de visions enchanteresses qui s'encadrent dans les six saisons indiennes: l'été, la saison des pluies, l'automne, l'hiver, la saison des rosées et le printemps. »
Divers textes hivernaux s'agrémenteront de ces ardeurs... Carré éditeur rend ce classique hindou à nouveau disponible.
« Ce que nous avons eu le plus de peine à caser [dans la besace] fut sans doute, mon matériel d'écrivain, car pour ne rien laisser échapper de ce que j'apprendrais, je comptais écrire autant qu'il me serait possible. » Jardins Statuaires, Ed. Attila, 2012
Cette maraude bordelaise utilise pleinement les moyens mis à disposition des citoyens par les collectivités territoriales: trams et bibliothèque. J'ai cueilli en ces terres non ce que j'étais venu y chercher (autre qu'un dé-paysement) mais ce que j'y ai trouvé. J'ai habité le coeur bordelais pendant une semaine. Cette cueillette d'instants, d'instantanés, me remplit d'une sérénité faste tant cette ville, une des plus belles que je connaisse, recèle d'heureuses surprises.
Paris perclus,
Paris pas perdu !
Paris pris.
Partis pris.
13.11.15
Parcours 2016, le dernier de ce type. Les constats dressés concernant l'État d'urgence de la FRRance sont tellement accablants qu'il en revint un peu accablé, confronté à tant de déliquescences.
Des ombres, parce qu'il avait cru avoir concocté un parcours entre l'art et la lumière et s'est retrouvé avec profusion d'ombres, cités si obscures qu'elles en deviennent illisibles ailleurs que sur les cartes postales.
La publicité mensongère Source: signet acheté au Musée |
La réalité vue par Google Earth: Ce rondpoint est l'endroit probable |
Une confirmation avec photo personnelle prise le dimanche 25 09 16 Noria de moteurs encerclant le musée de deux sens uniques. |
Tout est de la même eau dans les Cités des ombres...
L'OURTHE se déverse dans la Meuse en amont du Pont de Fragnée (Liège). La ligne de chemin de fer qui la longe en suit les méandres en amont: tunnels & berges défilent avec l'à-propos qu'avaient les Ingénieurs d'autrefois.