L’odeur du temps s’insinue,
Nébuleuse sur l’onde ouverte
Où coule l’ombre des amours humaines.
L’aube ne suffit plus à éclairer la demeure :
Le son assourdi du tambour
Façonne les regrets et enveloppe les oublis
D’une couverture de ciel à peine hiverné.
Les yeux effleurent un brin de bruyère,
Réveil de l’enfer du déjà hier, du déjà fini,
Bien avant qu’un lendemain ne se lève.

20/11/2011


Recherche

Statistiques

  • Membres 4
  • Articles 3621
  • Compteur de clics 9603539