Les faiseurs de vent se préparent à l’orage
Dans la brume du matin suffocant
ls s’inventent des mirages
Les faiseurs de vent sont des oiseaux de présage
Ils dévalent des cieux mouvants
Ils sillonnent, ivres d’images
Nos chemins haletants
Faisant le vent à leur visage
A la faveur de nos maux
ls surfent sur nos fissures intimes
Faisant du vent leur héritage
Ils s’abandonnent aux mâts sans voile
De nos visages sans fard.