La béance d’un gouffre
le regarde avec fixité
comme si un œil de verre
s’y était lové pour lui.
Elle s’anime d’une danse
calibrée sur l’infini.
La béance du gouffre
grandit avec la lovée
qui s’agrippe au tronc,
se déroule et se détend, loyale
et bouillonnante, jusqu’à
descendre tout au fond de
la béance de son gouffre.
Variation sur un rondeau, davantage rimée
La béance d’un gouffre
le fixe depuis la sablière
comme si un œil de vair
s’y était lové pour lui.
Elle s’anime d’une danse
calibrée sur l’infini qui la fuit.
La béance du gouffre
grandit avec la transe
qui s’agrippe au corps en errance,
se déroule et se construit
bouillonnante, au moment où il se libère
et descend tout au fond de la mer,
la béance de son gouffre.
La béance d’un gouffre le regarde avec fixité comme si un œil de verre s’y était lové pour lui. Elle s’anime d’une danse calibrée sur l’infini. La béance du gouffre grandit avec la lovée qui s’agrippe au tronc, se déroule et se détend, loyale et bouillonnante, jusqu’à descendre tout au fond de la béance de son gouffre. |
Variation sur un rondeau, davantage rimée La béance d’un gouffre le fixe depuis la sablière comme si un œil de vair s’y était lové pour lui. Elle s’anime d’une danse calibrée sur l’infini qui la fuit. La béance du gouffre grandit avec la transe qui s’agrippe au corps en errance, se déroule et se construit bouillonnante, au moment où il se libère et descend tout au fond de la mer, la béance de son gouffre. |