Il est une tâche infinie
d’émanciper le tantra.
Il chemine en soi pas à pas.
Tantôt, la démarche s’offre un palier
avant de reprendre le cheminement.
Tantôt la vague reflue
dans des abysses insoupçonnés
dont il faut caresser un fond des talons
pour une remontée ragaillardie
par la chaleur qui revient.
Dans les périodes fastes,
il suffit de fermer les yeux,
poser les mains en méditation
près de la source,
y prendre l’air pour que
l’énergie murmure au délivrement de soi.
L’instantané y règne.
Le cocon vaque alors
à la continuité autonome
de l’ombre.
Y rougeoie un porphyre
portant la mémoire
du magma intrinsèque.