Mon fleuve intérieur s’enracine
dans la lave encore chaude
et s’évapore sans bruine
au contact de l’air en maraude.
Écrire, c’est l’esprit dans le corps
auquel il échoit de soutenir
la vie tant qu’elle est indolore
et qu’il y trouve son plaisir.
Les mains parcourent la poitrine,
observent l’air qui y susurre
puis s’en échappe en une attitude câline,
régulière, protectrice sans morsure.
La main accentue la caresse solaire
et l’air se surprend au rythme lent
du va-et-vient de la chaleur exemplaire.
La détente naît de l’abandon indolent.
The God of Extremes
A submerged statue of the Hindu Lord Shiva stands along the flooded river Ganges at Rishikesh in the Himalayan state of Uttarakhand. India's longest river has swollen with early monsoon rains, which have swept away houses, killing at least 5748 people and leaving tens of thousands stranded. Photo: Stringer/Reuters June 2013 Site: http://www.takepart.com/photos/fragile-earth/the-god-of-extremes
Le Dieu des extrêmes
Une statue du dieu hindou Shiva surnage au milieu du Gange en furie à Rishikesh dans l'État hymalayen d'Uttarakhand. La rivière la plus longue d'Inde a débordé avec les pluies de la mousson précoce (juin 2013) qui a emporté des maisons, tuant au moins 5.748 personnes (màj mi-juillet 2013) et laissant des dizaines de milliers de personnes sans abri.
La photo n'a rien à voir avec le texte mais elle est tellement forte que je cherchais une occasion de la placer quelque part sur nulle part.