L’émotion naît d’une
conscience intense de soi.
La sphère intime.
Surgit l’harmonie
saisie au vol.

Un barattement
de connivence,
contigu à soi,
fait éclore l’intuition d’être  
sans doute devenu
résidence attentive
à l’impersonnel juste et sage.

Cette justesse est
dans le ton que prend
le corps pour annoncer
une disposition d’être.


André Comte-Sponville: [Les justes] n’attendent pas d’aimer pour être justes. Le sage est celui qui n’a pas besoin, pour être heureux, de se mentir… on dirait qu’il se suffit à lui-même; c’est en quoi il est libre… Le sage se contente de connaître, de goûter …, de jouir et de se réjouir …
Le sage: celui qui aime, celui qui ne fait pas profession. Moins un propriétaire qu’un homme libre, le libéré vivant des orientaux (Jivan mukta).
Le sage est sans maître, mais aussi sans maîtrise, sinon sur soi… Ce qu’il aime, il ne le possède pas, ni n’en est possédé. Même le bonheur ne lui appartient pas : ce n’est qu’un peu de joie dans le grand vent du monde. Il est dépris de lui-même et de tout. C’est pourquoi peut-être il est heureux: parce qu’il n’a plus besoin de l’être. Et sage: parce qu’il ne croit plus à la sagesse. (ACS DICO 893-4)

 

 


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