Se vider tout
de ces vieilleries
inutiles entassées
dans nos greniers charnels.

Comme si un troisième poumon
s’était glissé sous les omoplates,
au seul effet de contenir
ce fourbi glané en chemin.

& surcharger les épaules,
enroulées comme
celles d'Atlas, contraint
de porter la voûte céleste.

Écraser le soi, l’aplatir
dans une mise à zéro
plaintive, assidue, habitée,
de tout ce qui peut être négatif.

Suivre la diagonale du futon.
& une fois vidé, l'ouvrir
à l’énergie apaisée, guidée, joyeuse,
cueillie dans l’ailleurs indistinct.

Saisir. Recevoir. Vibrer
à l’émotion bourgeonnante
sous le charme sans vertige
d’un autre pas vers l’aplomb.


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