Être le vent aux saveurs
suaves,
l’auvent, protecteur
en conclave,
le paravent aux lueurs
graves,
l’estivant des cueilleurs
slaves
Hiverner dans les senteurs
épaves:
Elle est l’avenant sur la langueur
sans entrave.
Être le vent des ailleurs
sans nuages,
le temps des candeurs
sauvages,
l’encens des clameurs
volages,
le caban de l’eau d’heures
en partage.
Être la détente en chaleur
des peaux sans coulage
Être le champ nappé par l’ardeur
des massages.
Éventer les leurres
sans hommage.
S’ensoleiller aux profondeurs
sans âge,
dans la nuit le veilleur
sage,
le châle des chaleurs
en alliage.
Être la porte et la clé des lenteurs
du passage
Elle est la splendeur
de mes rouages.
Du 04 au 06 10 11, retouches le 28 11 11