Citations de François Jacqmin in Éléments de géométrie, sp, 2005:

« Il n’est pas de moyen plus commode
d’étudier les déviations de la ligne, que
de se rendre à la mer. Contempler la
vague, c’est regarder une esquisse qui
tombe en convulsions.

Ce que l’on voit dans l’écume, c’est la
survivance d’un portrait sans cesse noyé
par la biffure de l’eau.

Il n’y a pas d’équilibre sans glu. Si lointains
Que soient les confins auxquels on se porte.
on verra que tous les horizons sont indécollables
de la terre. »

L'auteur a  compris pourquoi l'horizon marin est aimable à l'oeil. Ils sont tous deux économes de leurs mots, non de leurs effets.

in Les saisons, 1979, p104:

« Lorsqu’il approche de sa fin,
l’été s’adonne à un quiétisme
élémentaire.
Il ne provoque plus le paysage
en de joutes tranchantes.
Il cultive l’introspection
sans méthode ni espoir.
Puis, le temps l’abandonne,
comme un érudit rétrograde. »


Un poème infiniment poli.
Comme un diamant pur.
Un ciseleur de mots.
L’écoulement vertueux
d’une plume féconde
mais parcimonieuse;
avare d’effets,
précise dans le trait.
Défilement d’images.
Enfilages.
Apaisement du lecteur,
rassuré sur le pouvoir
d’évocation puissant
des mots de l’auteur.


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