S'affranchir en rejoignant son flux.
La source s'adoube
sur un air à la muse intuitive.

Nul songe n'éponge le réel:
il le prolonge en l'incarnant.
Ils le houspilleraient en vain:

il se longe.
Peut alors émerger
quelqu'ouverture faite au flux.

En saisir un passage
étanche tant de possibles
sans les tarir.

Des souplesses émargent
aux émoluments
de leurs largesses épurées.

Les fronces que fait le temps à leur robe
flottent aux vents chargés de
tant de mansuétudes pour le vivant.

L'éveil s'arrime au jour naissant.
L'encolure est toujours trop serrée:
la conscience abhore

les serres de l'aigle.
La hauteur de leurs rondes
a beau détacher l'oeil

de ses angles morts,
l'air libre ne suffit pas
à diluer la crampe

que laisse le licou.
L'ordre serein de soi
engouffre les mots serves

dans d'abyssaux chantoirs.
Le vivant déchante
dans les décombres d'éclats sans fin.

Redites peuvent ne pas se répéter;
seules les horloges ne tarissent pas d'éloges
pour le désordre que leurs tics taclent.


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