Sonner congru1 en poésie
est devenu un chemin
qu’empruntent les corps nés.

Chacun le sien,
dans sa pénombre,
sa lumière ou sa nuit opaque.

Qu’elle tâtonne, fredonne ou ânonne.

Nourrir sa source,
la dégager pour y déployer
deux ailes invisibles.

L’espace se vide du trop-plein
de volutes inutiles au soi.
Ce vide n’est nul néant,

rather an opening on density.

D’opaque, le réel s’est rendu visible,
palpable et référentiel
- on peut s’y fier -

sans proférer nulle audace,
ni inférer une quelconque menace
qu'il cèlerait au regard.

Être devenu ajouré
et concerné,
disponible et structurant.


1 1282; lat. congruus «  convenable  », de congruere «  concorder  ».

 


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