Écrire allongé est une joie à facettes qui s'impriment sur le matelas... & dans le carnet !
Le ventre inspire ses propres pensées et les restitue en direct au flux qui se dépose sur le papier, par encre noire interposée.
L’équilibre ainsi atteint dissout en quelque sorte les relents de la nuit dans cette attention portée au soi, à ce tout-ci qui afflue d’énergie circulante & de mots qui s’y sertissent.
Elle prime, ils sont bienvenus. Ils sont son lieu d’expression.
Ils sont occasion de tracer une dynamique: chaque expir influe sur la détente tentante du dos.
Le corps s’arque en boule, mains au service de l’énergie fondée en soi.
Il n’est aucun doute quant à sa continue présence au corps.
Ils sont intimement lovés l’un à l’autre.
Ils émargent l’un à l’autre dans une vibration douce, une chaleur palpable qui s’y sent bien. Elle habite le corps qu’elle nimbe de sa douce liquidité sans orgueil.
Sa simple existence tient pour dite the fine intertwining between the two.
Cette liquidité corporelle donnée à l’éveil rend chaque instant unique dans le défilement indifférent des minutes sur l’horloge qui encage le temps, indiquant au corps la matérialité de son écoulement en dehors de soi, comme à côté de soi.
Pour soi désormais.
L'image provient du web et je n'ai pas été attentif à son auteur... S'il se reconnaît, c'est bien volontiers que j'indiquerai à nouveau son nom.