Le train emporte ma plume et m’ouvre une plage
temporelle sans contraintes.
Tablette déployée, le carnet offre la page
aux mots de l’étreinte.
L’inspiration coule ça et là à la rencontre
sereine de sa source.
L’éveil tient cette rugosité en haute-contre,
y puisant ses ressources.
L’œil sagace s’incline derrière le clos des paupières.
Une étole frivole
habillera de caresses la plume scapulaire
que laisse l’oiseau en vol.
Produit en atelier "Les po&sies de la faby-que" (20.09.12)