L’art de la nuit surmonte
leurs effervescences:
transie par la peur des ailleurs,
elle procède à reculons,
dilue son noir au lavis bleuté
de l’aube qui l’attend,
adossée à l’horizon,
prête à enfiévrer nos déserts
encore verts mais tellement souillés,
avec le concours serein
de l’enflammé lointain.
Elle humiliera le noir,
le temps d’un jour qui accourt.
Il rachètera l’affront
dans quelques heures
en l’amadouant, pour lui faire oublier
l’immature, forcément victorieuse,
de la fin du jour.


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