Intégrer l'automne à la matrice du soi
implique pour ce corps-ci
de trouver la double couche
adéquate à chaque jour.
Cet exercice conserve
proche du corps sa chaleur propre.
Chacune/chacun la sienne.
Son autonomie s'y égrène.
L'humide automnal
tempéré par l'air
inondant la pièce
où le corps déjeune
le nettoie de tout
préjugé frileux.
Il s'expose au réel.
L'intuition d'une juste vêture
s'y fomente, silencieuse.