Il leur faudra encore remplir
leurs rondeurs rougeaudes.

Et le corps fait avec ce petit vent
pourvu que l’autre, là, luise.

Le nuage tarde à dégager
l’espace nécessaire
à la joie solaire;
le vent hésite entre
rudesse et frôlements.

L’astre se devine peu,
puis le bord du nuagissime
s’éclaircit, la blancheur
se fait intense et soudain
la chaleur l’inondation
récompensent
l’attente la patience,
recroquevillées mais sereines.

Un arrière-monde surgi
s’assimile aux mots.
Éparpillés, ils testent
la vigueur du lien.

Le corps la détente.
Les yeux l’obturation.

La joie l’instant.
Fugace intense, saillant.


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