Un vie se rassemble
à l’ombre de l’émoi dont,
l’air de rien, un soleil voilé

nourrit le corps couvert
qui, parfois, se penche
à la ramasse de branches

dont les arbres se dépouillent
à la saison hivernale,
comme pour leur signifier

qu’elles pouvaient,
en confiance,
se détacher d’eux:

leurs voies fondent
leurs arborescences.
Elles y ont pris part.


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