Le vécu de l'ortie ne lui permet pas de conceptualiser l'urticant de ses poils pour la peau humaine. La chaise et la table placées près de ses pieds (pérennes) sur la terrasse sont dès lors vécus comme des obstacles à son tropisme solaire. Elle dévie la course de ses tiges aux fins de contourner avec intelligence ces empêcheurs d'accès à la pleine lumière. L'homme s'arrange pour en éviter l'urticance détournée.

Une incompréhensioon entre espèces, assurément.


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