La rue dort
sans ennui
au creux de la ville qui a fui
le remords
d’après les décombres.

La rue d’ombres pérore,
sent poindre l’ennui
au creux de l’appui
sur le rebord
du grand nombre.

La rue se tord,
s’en nuite
dans le creux du bruit
tout au bord
de la pénombre.

La rue la mord
jusqu’au sang, la nuit,
jusqu’au creux qui s’amuït
tout aux fond de ses torts
en surnombre.
***
Et Monique Tomson, fort en verve, continue:

PETITES SUITES... (presque) sans contraintes

La rue force la rime

L’en-nuit, docile,
plie sous la contrainte.

Sortie de nuit

La rue à l’aurore
Luit
Sous la pluie

A l’aurore la rue

Tombe la chemise
de nuit
Puis s’ébroue sous la pluie

A l’aube nue

La rue
Lave à l’eau de pluie
Les miasmes de la nuit
(ses pollutions nocturnes…)

La pluie du matin

lave la nuit de tout soupçon.


Merci à elle d'avoir accepté que je joigne mon texte au sien/son texte au mien....
(Il y a du visagier là dessous!)


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