Se mettre en sourdine
efface le monde ébruité.

Une esquive aux abords de l'été.

Une fatigue résiduelle a narré
son histoire muette
pendant une heure de retrait.

Le faste jardinier resplendit à l'oeil,
se redresse à mesure que l'herbe haute,
par la grâce d'un carburateur défaillant,

cède tardivement le pas sous le ronron,
quelque peu poussif & délicat
desservi par les humains

programmant l'obsolescence des objets.
S'adapter: 4l d'essence à la fois
feront peut-être l'affaire

face aux dépôts apparemment délétères.
Cosmétique jardinière
assurée.

Une béance aux
contrastes colorés
de nuages au passage,

urgences ailées fendant
le bleu: nourrir la progéniture,
atavisme parental zélé.


Recherche

Statistiques

  • Membres 4
  • Articles 3594
  • Compteur de clics 8954651