La pomme d’août acidule
le palais d’un fruité tout à elle.
Son teint blet la blesse presqu’aussitôt.

D’autres pommes, automnales,
se conserveront bien mieux.
Elle estive nos papilles

d'un intermède opportun,
une patience au talent
balte, peut-être même bien russe.

Le fleuve miroite d’un bleu maritime ce ciel sans tache.
Matrice citadine: s’y tracent de neufs
chemins d’ombre à l’abri

d'un autocuiseur
galactique soutenu
par ces vents venus d’Afrique.

L’air de la mi-journée
pulse aux temp[l]es sous l’effort
d’un caddie pourvu de réserves.

Se prévoit un repli sage
s’abritant d’autres humains
qui n’émoussent pas

l’adhérence virale à
nos ADN désarmés
par tant de caprices.


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