Une dormance à l’éveil s’émeut,
frissonne au vent cru,
hésite à éclore, matoise.

La lumière du jour qui point
arase le sol et fait chaloupe
les brindilles dans le collimateur.

Tant qu’à faire,
la pie y fait son marché,
rapide et inquiète de vivre.

La vitre délivre une transparence
tachée de pluies anciennes
aux traces finement polluées.

Le moineau offre un torse bombé
à la vue furtive du soleil
qui lui inonde la face et
n’en prend pas ombrage…

À chaque vie son rythme.
Respect, accueil, espace offert
à son affairement.

Et au regard posé.
L’ordre s’amarre au détour
de chaque matin, immuable et ferme.


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