L’amorce d’une certaine sérénité.
La neige s’admire dans un ciel couleur saumon.
Tarissement des pleurs blancs.
Dissolution provisoire de la chape grise.
Chaque branche se structure visuellement
d’un volume d’ombre blanche
qui souligne finement l’écorce.
Aucun vent pour déranger
cet ordonnancement.
L’hiver a forcé la porte.
La neige semble s’être installée.
La terre est sa demeure.
Le ciel grouille d’oiseaux affairés,
comme si la vitesse leur évitait
l’engourdissement.
Matin presque breughélien.
Une forme de perfection
Pour mon paysage familier d’écriture.