- Ils s’en prennent à l’aube. Sans oraison.
Ils farinent la campagne de leurs pleurs1 blanches et matelassées.
Ils font croire à leur ire.
Ils ne sont qu’irrités.
Voire moins.
- Ils ?
- Ben eux, quoi…
- …
- C’est pas eux ? C’est qui alors ? De toute façon, je ne les connais pas.
Exégèse...
1 Peurs? sur la suggestion/lecture d'une amie... qui a de l'orthographe une vision fine, plus fine que la mienne qui n'est pas mauvaise, puisque, je viens de le découvrir, PLEUR est MASCULIN. Du coup, je laisse le féminin puisque son évocation de PEUR, féminin lui, fait longer le précipice psychanalytique (du côté avec rAmbarde!) puisque je n'aime pas trop rouler sur routes par ces temps blancs. Voir : Tanière. Et puis elle m'a accordé la licence poétique (avec un point d'interrogation, je dois l'admettre!).