La brume savoure
l’espace distendu.
Elle s’immisce.
Elle vide même
les interstices de la joie.
Elle outrepasse la nuit
d’un silence étendu.
J’aspire à la mécanique du silence.
Un désordre laiteux
magnifie
le bleu nocturne
qui se retire.
Rien ne mord
sans tendresse.
Elle grisaille
l’éveil accompli.
25.02.12, 7h15 (lever du soleil à 7h37)