Du grand Achille Chavée volume 3 p 104 , in Cristal de vivre, 1954 :

Ne me forcez pas aux mensonges
ne me demandez pas de sourire
aujourd’hui
ne me demandez rien
tout me serait une vaine contrainte.


Pastiche

Ne me forcez pas aux contrepets.
Ne me demandez pas d’y souscrire
aujourd’hui,  
ne me demandez rien.
Tout me serait une vaine contrainte.

Leurs jouissances linguales semblent non feintes. Ils ont l’échangisme consonantique, voyellaire, voire même syllabique, mixte, fractionnel, interne, croisé, circulairement permutable, déplacé (ah oui alors, si déplacé !) ;  ils s’enchevêtrent à qui mieux mieux, ont des liaisons casseuses ou soudées, des siglaisons acronymiques, ont du verlan une argotique connaissance, se serrent dans  des enchaînements contrepétés. (39-43 qsj 3740)

Le Joël, là, Martin, il en remet des couches ! Car  il diagnostique que je n’ai point l’oreille gauloise : vérité première, je l’ai wallonne et amoindrie au temps du ça ! Ni musicale, je chante comme un pied. Juste j’ai des neurones avisés (enfin, je crois, mais il ne me fera pas douter !) (3è condition selon lui pour s’y entendre en décryptage des contrepèteries).
Je m’interroge, avec mes neurones avisés, sur la nécessité impérieuse ressentie de celer des « vocables virtuellement lestes, des mots ‘quasi-tabous’, demi-frères d’autres offensant la décence ». ils finiraient par nous faire croire à un art dissimulateur pour censeurs désormais inexistants.
J’ai d’autres voies jubilatoires.


J’adore : un paragraphe entier pour expliquer « Terre de Papeete » (père de tapette). C’est dire le nombre de neurones qu’ils supposent aux lecteurs et lectrices « Quesaisjeuhs ». Affligeant d’autodérision ?

Avec mon autorisation. Vroum vroum.
Mon auto ! Ris à Sion.
Mais (presque) sans moi.

 


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