Sans coup férir,| j’ai manqué d’idées.| Décidément, ma plume | ne s’acclimaterait pas,| quoi que je fasse,| à cette consigne peu conciliante.| Brisons là.|
|| Inspiration profonde… ||
Parer pourtant | l’indifférence au monde.| Il y a tant d’autres exils à soi | qui s’en remettraient à la nuit,| quand bien même elle les eut trahis | de somnolences solaires.| Torréfiez ces errances,| dans la saveur du « chez soi ».|
|| À l’ancre.||
S’accaparer l’indifférence | par attention à soi.| Il y a tant d’autres raisons,| qui feraient de nous | des immigrés au long cours | sur les mers démontées,| qu’il semble vain | de vouloir encore se contraindre.|
|| Par paresse ?||
Périr | dans l’indifférence du monde | sous un soleil écrasant.| Tant qu’il y a d’autres exils de soi | à explorer… | Qu’adviendrait-il | sur ce sentier en spirale | si nous n’avions senti ce filet de vie | au cœur de nos déserts blancs ?| Saisissons l’instant.|
|| Il ne s’ébat que là.||
Pourrir, à l’organique, sous la pluie | des déluges récurrents.| Tous ces mondes | dont le sort nous indiffère,| même pas par méchanceté,| juste par ignorance.| Il nous faudrait l’humble regard de l’enfance,| capté par ce photographe-goujat,| au milieu de la vase,| à même le mouroir:| qu’il nous tienne éveillés.| Éternisons cette seconde de conscience face à l’inadéquat.| Elle nous humanise.|
|| Enfin.||