La rose et le Bouddha
inclinent l'un à l'autre.
La rose est puinée;
tous deux, malgré leurs chaînes,
ont choisi,
dans l'œil de l'observateur,
de pencher l'un pour l'autre.
Cette inclination
lui plaît assez.
Un vent d'ouest énervait
l'ordonnancement vert.
La rose à la faible tige
fait presque face au sol.
Elle savoure ce face-à-face
en arrière du Bouddha
à la tête agenouillée.
Un usufruit festoie ainsi
aux sons joyeux d'un jazz
soufflé par Louis-les-bras-forts.