La saveur du corps
dans un cocon de chaleur,
sa façon à lui de
conserver l’été dans
l’automne qui vient.

La nuit s’interrompt,
comme une saveur d’éveil
ayant appris à consentir
au réel qui s’octroie
sans l’apparat des conventions.

Un bâillement, signal d’une veille
qui s’étire, un deuxième, réponse
de la détente à la torpeur qui s’installe.
La flammèche du corps ardent,
lumineux au-dedans de soi, se pose.

Il caracole une émotion.
elle ne s’accorde pas aux aguets
qui conviennent au cycle passé.
Se laisser conduire là où
l’assoupir et le sommeil font lois.


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