En calage sur soi,
en décalage du monde,
sans atomes crochus avec lui.
Se caler sur soi,
un confort sans fioritures,
délivre les besoins intérieurs.
Une fête, cette capacité à
se ménager des bulles temporelles
sans solitude ni manques.
Elles sont repaires de calme:
lectures, repas, écritures & photos
tout au souci de soi.
Y éclosent des fruits,
parfois oui, parfois non.
Elles suffisent à être.
L’énergie attentionnée circule
avec le si précieux re[co]nfort
de la joie qui me relie à la vie.
Cette fermeté à être,
cette aura perçue
ouvrent mieux au monde.