Quand UNE PHRASE, par sa structure alanguie le long de la ligne, devient attentive en restant suffisamment claire - sans être limpide, sinon il n'y aurait nul malice... - pour charpenter la pensée à mesure qu'elle se déroule, ELLE entreprend l'exploration d'arcanes rejoint par un corps en éveil qui n'a jamais tranché entre style de vie choisi ou façon de vivre qui nous choisit pour se déployer, pas plus que ce curseur sur l'échelle des possibles entre deux extrêmes, curseur dont le réglage fin lui fait frôler ce nombre intarissable d'approches stylistiques lues, adoptées voire même épousées, écartées, appréciées, triées, connues, abordées, creusées comme des BALISES plus ou moins fermes à l'oeil - l'être derrière LA PHRASE est regard davantage qu'oreille, mais aussi peau et poumons car l'air s'y respire en se frayant un chemin d'énergie à travers les axes du corps, entousiasmant l'esprit qu LA conduit, cette PHRASE-CI, afin d'en dérouler le serpent de joies qui se prennent à même les mots, sans en refuser aucun, selon l'humeur, l'âge, le jour, la couleur de la chemise, à même ces mots dont il a fait sa matrice en territoire solitaire se nichant au creux de secrets incis, subordonnants, relatifs, absolus... (à suivre)


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