La lumière auréole d'une fascination
le reflet qu'un miroir lui renvoie.
Le visage sourit de l'outrecuidance.
La sueur apprivoise le visage.
Le cocon jardinier abrite bien
le corps alangui en faisant corps avec lui.
Quota atteint, le corps se déploie à l'ombre
d'un arbre-terrasse qui la tient fraiche.
L'été endimanche septembre de sa fixité.
Une somnolence à l'éveil de soi,
l'entre-deux du corps liquide
entre tête et urètre.
Se manifeste à notre mesure le cycle
« aux trois phases inlassables » : nous apparaissons,
puis durons et disparaissons. Sans traces !
Citation (Alain Porte, Siva le seigneur-du-sommeil, p. 90, coll. Points Sagesse)